samedi 17 novembre 2007

Byrne Byrne Byrne.....

Talking Heads - Once In A Lifetime

Talking Heads - Psychokiller

Talking Heads -This Must Be The Place

Talking Heads - Girlfriend is Better


Stop Making Sense : de très loin le meilleur concert filmé de tous les temps en 1984 par Jonathan Demme, futur réalisateur du Silence des agneaux et de Philadelphia .Les TalkingHeads y sont à leur apogée avec l'énergie dévastatrice d'un David Byrne monté sur ressort tel un coucou sous coco !!! Une succession de moments d'anthologie qui laisse encore aujourd'hui les fans espérer à une reformation du groupe et une nouvelle tournée de la trempe de Stop Making Sense...

L'ami de Beth...


Un classique du samba Vou Festejar par la diva carioca de la Mangueira : Beth Carvalho, qui vient de sortir un live enregistré à Bahia sur le samba baiano,un must du genre....

Inslamdus...


L'improbable rencontre de Trent Reznor de Nine Inch Nails avec le roi du slam Saul Williams restera un évènement incontournable de cette fin d'année 2007.Trent est aux commandes du troisième album du slammeur intitulé The inevitable rise and liberation of Niggy Tardust et marque sa présence vocale sur la quasi totalité des titres.Le père de NIN aura été papa noel avec son chef d'oeuvre de début d'année Year Zero (excellent cru du groupe indus)+ l'album de remixes remarquables du même album dont la sortie est annoncée pour le 20/11.Les deux compères avaient déjà tournés ensemble en 2006.La rencontre est explosive (elle rappelle l'alchimie Reznor-Manson sur Antéchrist Superstar,autre chef d'oeuvre),chacun y met le meilleur de lui-même pour un album apocalyptique où les guitares pleuvent comme des coups de lames de rasoir.Mention spéciale pour la reprise de U2 Sunday Bloody Sunday bien plus pèchue que l'originale.Trés grand album de 2007.En extrait Tr(n)igger.

GVS en mode repeat...et alors???

Paranoid Park Trailer

Enfin vu cette semaine le nouveau Gus Van Sant, toujours égal à lui même depuis Gerry : une forme impeccable et maîtrisée haut la main une fois de plus par le chef-op de génie Christopher Doyle (homme de main entre autre de Wong Kar Wai) qui crée des plans expérimentaux sur le milieu des skateurs à couper le souffle.L'histoire raconte la culpabilité d'un adolescent suite à un accident causé lors d'une ballade nocturne.GVS filme le malaise du gamin en misant avant tout sur le schéma narratif et esthètique.Donc au final, absence totale d'émotion de ce qui se passe sous nos yeux mais sacrée claque visuelle.Même si GVS ne se renouvelle guère par exemple en filmant une fois de plus de dos son protagoniste principal comme dans Gerry,Last Days et Elephant, Paranoid Park renvoie direct à sa trilogie précédente et nous rappelle à chaque plan qu'il est l'inventeur d'un nouveau langage cinématographique sur lequel repose avant tout une poésie glacée où la forme l'emporte sur le fond,où les personnages sont avant tout des corps désincarnés.GVS et Larry Clark sont de loins les deux meilleurs cinéastes de la jeunesse américaine bien complémentaires , à des milliers de kilomètres des images bien lisses que nous envoient les série US ou autres guignoleries poc-cone.Paranoid n'est pas mon film préféré du réalisateur mais il demeure haut la main au dessus des productions actuelles, qui tire vers le haut le cinéma américain ,rien que pour cela je dis merci !!!