Le fils
Je suis un inconditionnel des frères Dardenne, que ce soit avec le fils,l'enfant ou la promesse, ils touchent du doigt la misère du monde capitaliste, un cinéma social, sans fioritures, sans revendication d'appartenance à un camps.Ils filment tout simplement sans juger, en simples observateurs, avec des vrais gens, ceux qui souffrent dans leur intérieur et que personne ne regardent.Avec les Dardenne, on est au coeur des Vies Monotones de Manset.Pas étonnant qu'ils aient décroché à deux reprises la palme d'or à Cannes, ville du superficiel et des paillettes, mystérieux paradoxe.Le fils reste mon préféré et le plus intense avec une fin renversante.Enfin, que dire d'Olivier Gourmet, l'acteur fétiche du cinéma des Dardenne si ce n'est qu'il est le plus doué de sa génération avec une présence à l'écran hors du commun qui doit en faire jalouser plus d'uns.
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